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 La biographie de saga !

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saga083
Détenteur d'Armure



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MessageSujet: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyMer 1 Déc - 15:40

Moi qui suit Saga j'ai decider de vous racontez selon les dire et les recherche que j'ai effectue ma vie ... je jure de compter les faits reel tel qui se sont produits .. je dirais le mal quand je l'ai fais ..je diras le bien quand je l'ai fais ... certe j'ai pu avoir quelque trou de memoire mais vous m'en excuserez ... voila mon histoire ...

L'histoire de Saga !
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saga083
Détenteur d'Armure



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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyMer 1 Déc - 15:51

Grèce, Sanctuaire.

La nuit était tombée depuis déjà quatre heures et le Sanctuaire était calme. Les chevaliers et les apprentis dormaient dans leurs dortoirs, à part ceux des gardes et des chevaliers qui ef-fectuaient, les premiers leurs tours de garde et les seconds des rondes d'un poste à un autre pour s'assurer que les gardes faisaient leur travail consciencieusement. Mais comme la pro-chaine Guerre Sainte ne commencerait pas avant une bonne vingtaine d'années, les gardes étaient plus enclins à contempler la voûte céleste toute cloutée d'étoiles qu'à réellement mon-ter la garde ; tout au plus écoutaient-ils d'une oreille les bruits de la nuit, mais l'autre était tendue vers leurs camarades qui leur faisaient une discrète conversation, afin de pouvoir en-tendre arriver les chevaliers qui inspectaient les postes de gardes et de ne pas se faire surpren-dre en flagrant délit de fainéantise.
Quand cela arrivait, les chevaliers eux-mêmes, comprenant cette indolence qui gagnait aussi certains des leurs, les chevaliers réprimandaient les gardes en tentant de ne pas se mon-trer trop sévères, juste assez en fait pour empêcher que le Sanctuaire tout entier ne sombre de l'indolence dans l'apathie totale. Il faut dire que cette douce nuit d'été, si fraîche après la fournaise de la journée passée, appelait chacun à rêver et à se délecter du spectacle offert : un somptueux ballet d'étoiles sur fond de fragrances végétales et de chants d'insectes nocturnes.
Les gardes rêvaient donc et contemplaient le ciel en baillant aux corneilles. Mais malgré toute l'attention qu'ils prêtaient au spectacle de la nature, aucun ne vit passer en l'air loin au-dessus d'eux une trace d'une blancheur de lait, si blanche qu'on aurait pu la croire échappée de la Voie Lactée qui trônait au firmament du ciel. Cependant il n'en était rien et cette trace laiteuse était plutôt le sillage de quelque chose, non pas un objet mais, pour être exact, une âme ; oui, une âme errante laissait son sillage de lait dans le ciel nocturne ! Errante ? Non. Elle avait l'air de savoir où elle allait. En fait elle se dirigeait droit sur le Sanctuaire !
Elle survola les postes de garde, faisant le tour du Domaine Sacré ; elle s'arrêtait briève-ment à chaque poste rencontré, semblant étudier les gardes perdus dans leur rêverie mais re-partait presque aussitôt, comme déçue de ses observations. Et quand elle eut fait le tour com-plet du Sanctuaire, force lui fut de reconnaître que les gardes ne convenaient décidément pas à son dessein. Non, leurs âmes étaient trop imparfaites, vénales, mesquines. Elle recherchait une âme pure qui seule convenait à son projet et, ne l'ayant pas trouvée parmi les gardes - ce à quoi elle s'était d'ailleurs attendue - elle décida d'examiner un par un les chevaliers et com-mença par examiner ceux qui inspectaient les postes de garde.
Une fois complété ce deuxième tour du Sanctuaire, et n'ayant toujours pas trouvé son bonheur, l'âme volante se dirigea vers l'intérieur du domaine et voltigea d'un dortoir à l'autre, scrutant attentivement, mais brièvement, les âmes de leurs occupants. Ainsi furent successi-vement passés au crible la totalité des apprentis chevaliers, tâche ardue même pour une âme au vu de leur grand nombre et compte tenu de la dispersion des dortoirs sur toute l'étendue du Domaine Sacré. Mais aucun apprenti ne put la contenter, aucun n'avait l'âme assez pure.
Ce fut donc au tour des chevaliers endormis d'être examinés avec la même attention que les apprentis. Malheureusement, aucun parmi les chevaliers de Bronze ou d'Argent ne répon-dait aux critères qu'exigeaient les projets de l'âme solitaire, et elle s'en fut donc examiner les tous jeunes chevaliers d'Or qui faisaient la fierté du Sanctuaire d'Athéna. Athéna… Rien que le fait de penser à ce nom fit remémorer à cette âme des souvenirs pénibles, car il se trouve qu'elle était celle d'un des ennemis les plus acharnés de la Déesse de la Guerre et de la Sa-gesse.
L'âme était emprisonnée depuis près de deux cent cinquante ans sous le sceau d'Athéna qui la maintenait enfermée dans une urne magique elle-même entreposée dans une tour au fin fond de la Chine profonde. Un deuxième sceau tenait emprisonnés les guerriers du dieu dont l'âme explorait maintenant le Sanctuaire d'Athéna. Mais si grande était la rage de ce dieu, si intense était sa soif de vengeance que le sceau qui scellait son urne s'était brisé en premier, libérant dans la nuit son âme furieuse. Le dieu aurait bien libéré également ses guerriers, mais ainsi que le lui avait appris son existence plusieurs fois millénaire, la vengeance était un plat qui se mangeait froid et que l'attente et une préparation soigneuse rendaient meilleur encore.
L'âme divine se dirigea donc vers la Grèce et plus précisément vers le Sanctuaire, où elle commença l'examen que nous avons décrit plus haut. Son but était de prendre possession du corps d'un chevalier d'Athéna et de l'utiliser pour semer la discorde au sein de la chevalerie. Elle avait donc examiné les âmes de tous les chevaliers - et même des gardes ! - pour y trou-ver l'âme pure que requérait son dessein. Mais ainsi qu'elle s'y était attendue seuls les cheva-liers d'Or étaient susceptibles de posséder une telle âme, ce qui était d'ailleurs parfaitement compréhensible puisque le Grand Pope, représentant sur terre de la déesse Athéna, était choisi par son prédécesseur parmi les chevaliers d'Or et qu'il se devait d'avoir le cœur et l'âme tota-lement purs, vierges de toute mauvaise intention. Cette précaution évitait ainsi que le Grand Pope, sur un coup de tête, ne décide de lancer les chevaliers à l'assaut dans le but de dominer la Terre entière.
Il lui fallait donc faire son choix parmi les douze chevaliers d'Or. Déjà un d'entre eux pouvait être écarté d'office, le vieux chevalier de la Balance, et ce pour deux raisons : il ne quittait pas la Chine depuis deux cent trente ans, assis sur son sempiternel rocher devant la Cascade de Rozan, en train de surveiller la Tour qui servait de prison aux cent huit Étoiles Maléfiques et à leur maître ; de plus, le Chevalier de la Balance avait toujours été le pivot de la chevalerie d'Athéna, étant le détenteur des Douze Armes d'Orichalque, et son choix se fai-sait avec autant de soin que celui du Grand Pope. Pour toutes ces raisons, l'âme préférait ne pas prendre de risques ; et comme ce chevalier ne quittait jamais la Chine ce n'était même pas la peine de s'intéresser à lui. Le dieu avide de vengeance voulait prendre possession du corps d'un candidat au siège de Grand Pope, ce qui impliquait qu'il ne quitte pas le Sanctuaire.
L'âme se mit donc à survoler les douze maisons du Zodiaque où résidaient les chevaliers d'Or en examinant les âmes de leurs occupants avec une attention redoublée, elle ne devait en aucun cas laisser passer sa dernière chance d'accomplir sa vengeance. Sa tâche fut facilitée quand elle s'aperçut que la majorité des chevaliers d'Or étaient trop jeunes pour prétendre succéder au Grand Pope. Les chevaliers du Bélier, du Taureau, du Lion, de la Vierge, du Scorpion et du Verseau étaient âgés de six ans, ceux du Cancer et du Capricorne de neuf ans et celui des Poissons de huit ans. En revanche le chevalier du Sagittaire avait treize ans et ce-lui des Gémeaux… non ! Ce n'était pas un mais deux hommes dont le dieu sentait la présence dans la maison des Gémeaux !
Il s'agissait de frères jumeaux tous deux âgés de quatorze ans. De plus ils étaient aussi différents de caractère que semblables de visage. L'aîné, appelé Saga, possédait une âme ab-solument pure et vierge de toute corruption, tandis que le cadet, répondant au nom de Canon, était tout le contraire de son frère car son âme était corrompue au possible. Entre ces deux-là le choix était évident. Le chevalier du Sagittaire possédait lui aussi une âme pure, ce qui ne facilitait en rien le choix. Il allait falloir choisir entre deux cœurs aussi purs l'un que l'autre et qui étaient tous deux les meilleurs candidats à la succession du Grand Pope.
Après maintes hésitations, le dieu choisit finalement le jeune chevalier des Gémeaux, Saga. Étant plus âgé que son frère d'armes du Sagittaire, il était probablement un peu mieux placé que lui. L'âme vengeresse pénétra donc dans la troisième maison du Zodiaque et se dirigea vers le lit du chevalier devant lequel elle s'arrêta un moment pour examiner son âme plus en profondeur. En temps normal quand un dieu se réincarnait, le corps était choisi bien avant sa naissance et l'âme venait s'y glisser dans le dernier mois de la gestation. Mais dans le cas présent c'était dans un corps déjà presque adulte que le dieu allait s'incarner, ce qui rendrait la tâche d'autant plus difficile que le corps était âgé. Le dieu se résolut donc à n'intervenir que de façon un peu limitée. La discrétion était de toute façon requise puisque personne ne devait se rendre compte de sa présence à l'intérieur du corps du chevalier des Gémeaux. Par chance ce chevalier abritait dans le plus profond de son âme quelque chose dont personne ne se serait douté : il était fasciné par le mal ! L'âme divine n'aurait aucun mal à exploiter cette faiblesse en provoquant une schizophrénie - un dédoublement de personnalité. Par la suite il suffirait de l'entretenir et le chevalier ferait le reste…
Partagé cruellement entre le bien et le mal, Saga, de par sa fascination pour le côté obs-cur, écouterait, d'abord par curiosité, les conseils que lui soufflerait cet alter ego maléfique, mais au fil du temps le mal se renforcerait, et il serait trop tard quand le pauvre chevalier se rendrait compte qu'il avançait sur le chemin de sa perte. Le dieu ne put retenir un éclat de rire mental. Ce plan machiavélique était bien digne de l'Empereur des Ténèbres ! Le moment ve-nu il lui suffirait d'assassiner la réincarnation d'Athéna et plus rien ne s'opposerait à lui ! Le dieu ténébreux avait hâte de plonger son poignard dans le corps de la fillette sans défense que serait alors Athéna, mais malheureusement pour lui, elle n'était pas encore réincarnée. De plus il lui faudrait au moins un an pour que l'âme de Saga soit prête et que son côté maléfique puisse vraiment passer à l'action. Qu'importe ! Il avait tout le temps.
Le dieu des Ténèbres coupa court à ses réflexions et s'insinua doucement dans l'âme de l'infortuné Saga, avec la précision d'un scalpel maléfique qui bientôt lui couperait son esprit en deux, et se prépara à agir.
Le Dieu de la Guerre venez de se reincarné ! Ares !
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saga083
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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyMer 1 Déc - 15:52

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saga083
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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyMer 1 Déc - 17:25

Retour aux sources :
Grèce, village de Zagros, à 30 km au NW d'Athènes.

Mélétos avançait depuis une demi-heure sur le chemin, poussant devant lui son troupeau de chèvres qu'il menait paître dans la montagne. En cette fin du mois de mai, il faisait déjà chaud. La matinée était fraîche mais bientôt, Mélétos le savait, elle laisserait la place à la cha-leur méditerranéenne. Malgré la fraîcheur, des gouttes de sueur coulaient déjà sur son front, mais elles n'étaient dues qu'à l'effort. Il s'essuya d'un revers de bras et continua d'avancer en surveillant ses chèvres et appelant son chien Argos qui veillait à ce qu'elles restent sur le chemin.
Le pâturage était encore à un quart d'heure de marche. Si toutefois on pouvait parler de pâturage, se dit Mélétos, car ce n'était rien qu'une étendue d'herbe maigre et rase, à moitié desséchée par le soleil torride de la Grèce, et où poussaient ça et là quelques oliviers rachiti-ques. Les chèvres y resteraient durant le reste de la journée sous la surveillance d'Argos pen-dant que Mélétos redescendrait à Zagros, son village, car sa femme Hestia était enceinte de neuf mois et arrivait bientôt à terme. La sage-femme du village restait auprès d'elle autant qu'elle le pouvait pour être prête à intervenir et aussi pour l'aider un peu car son ventre gra-vide la gênait.
Tout à ses pensées, Mélétos manqua trébucher sur une pierre mais se rattrapa à temps et poursuivit sa route ; ce n'était surtout pas le moment de tomber et de se blesser ! Cela ne l'aurait pas arrangé et l'aurait probablement rendu impotent pendant un certain temps. Hestia n'avait pas besoin d'un mari handicapé. Cependant l'air s'était réchauffé de façon sensible, et les gouttes de sueur sur le front de Mélétos se firent un peu plus abondantes. Il se reposerait quelques minutes au pâturage et il repartirait pour le village dès qu'il aurait récupéré, il ne pouvait pas se permettre de laisser Hestia seule alors que le moment approchait pour elle. Elle n'était pas exactement seule, rectifia-t-il in extremis, puisque la sage-femme Hédora la veil-lait. Mais Hestia avait besoin de le sentir auprès d'elle au moment crucial, et Mélétos ne pou-vait y manquer.
Enfin le pâturage apparut à ses yeux à un détour du chemin. Il s'avança vers la clôture et l'ouvrit pour laisser passage aux chèvres qui s'engouffrèrent aussitôt dans le passage et se répandirent dans la pâture. Mélétos se dirigea vers un des maigres oliviers et s'assit à son pied pour récupérer son souffle et boire un coup à son outre avant de repartir. La chaleur naissante le rendait indolent et il ferma les yeux inconsciemment. Il ne fallait surtout pas qu'il s'endorme sinon il ne pourrait pas repartir à temps, mais la chaleur le berçait et il s'endormit doucement…

- Mélétos ! Le cri le réveilla en sursaut. Combien de temps avait-il bien pu dormir ? Il se frotta les yeux et les ouvrit pour voir un garçon d'une quinzaine d'années débouler en courant dans le pâturage. Le garçon était en nage et avait le souffle court.
- Mélétos !
- Oui ? répondit l'intéressé. Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est ta femme, Mélétos ! Elle…
- Hestia ! Que lui est-il arrivé ?
- Le moment est arrivé ! parvint à dire le garçon entre deux halètements. Elle va accou-cher d'une minute à l'autre !
- Tu as couru ? Combien de temps as-tu mis pour venir ici ?
- Une… une demi-heure environ, Mélétos ! on m'a envoyé te chercher dès… dès que les contractions ont commencé !

Une demi-heure ! Le cœur de Mélétos se mit à battre la chamade. Arriverait-il à temps au village ?

- Reste ici, dit-il au garçon, comment s'appelait-il déjà ? Ah oui ! Jason, le fils d'Alexandre et Pénélope. Reste ici Jason, dit Mélétos, et surveille mes chèvres ! Moi je re-tourne au village !

Sur ce il reprit son bâton qu'il avait posé par terre en s'asseyant et se mit à courir en di-rection du village. Il franchit la clôture en coup de vent et commença à dévaler le sentier. L'imminence de l'accouchement avait décuplé ses forces, ses pieds semblaient effleurer le sol, comme s'il avait chaussé les sandales ailées du dieu Hermès lui-même. Son cœur lui mar-telant la poitrine, il bondissait sur le sentier au risque de tomber et de se casser la figure sur les pierres qui le jonchaient. Mais il n'en fut rien. Un dieu semblait guider ses pas tandis qu'il se sentait voler au-dessus du sol, tel un athlète des jeux Olympiques s'envolant vers la vic-toire. Il fallait qu'il arrive à temps ! Hestia ! Hestia ! Il sentait presque sa douleur. Il voyait presque sa main aux muscles crispés par la douleur chercher désespérément la sienne, mal-heureusement absente !

Ce fut ainsi qu'il déboula à l'entrée du village, presque étonné d'être encore debout et de ne pas s'être effondré par terre une seule fois. Le village de Zagros ne comptait qu'une cin-quantaine d'habitants au total, et Mélétos les vit tous massés devant sa maison. Il se fraya un passage au travers de la foule devant la porte et entra en catastrophe dans sa maison. Elle ne comportait que deux pièces, avec une table en bois bancale et deux chaises de même au centre de la première. Dans la deuxième pièce, séparée de la première par une cloison de pierre et une porte, leur lit sur lequel Hestia était en ce moment allongée, en nage et les mains crispées sur la couverture de tissu grossier en laine de chèvre. Elle avait les jambes écartées, entre les-quelles Hédora surveillait l'apparition de la tête du bébé.
Mélétos se précipita vers le lit près duquel il s'agenouilla et prit la main droite de Hestia dans les siennes en l'embrassant. Une nouvelle contraction la fit grimacer et ses mains se crispèrent de douleur.

- Hestia ! Je suis là ! dit Mélétos.

Elle répondit par une pression de la main qui se fit douloureuse sous le coup d'une autre contraction.

- Respire profondément Hestia, dit Hédora, ça y est presque !

Les contractions se rapprochèrent encore, et durant les quelques minutes qui suivirent, les mains de la future mère étaient presque constamment crispées. Enfin Hédora vit apparaître une tête qui se mit à sortir tout doucement ; quand la tête du bébé fut complètement sortie, la sage-femme la prit dans ses mains et tira dessus avec douceur. Une minute plus tard, le nou-veau-né était entièrement sorti et poussa son premier cri.

- C'est un garçon, dit Hédora. Un très beau garçon.

Hestia poussa un soupir de soulagement, mais ses lèvres se tordirent presque aussitôt en un rictus douloureux car les contractions continuaient de plus belle. Hédora enveloppa le bébé dans un linge et le déposa sur une petite table à côté du lit. Entendant le cri étouffé de la jeune femme, elle se retourna vers elle et aperçu une nouvelle tête poindre vers le dehors.

- Hoho ! dit-elle. Notre petit ange n'était pas seul ! Mélétos la regarda, étonné. Des ju-meaux ! reprit la sage-femme quelques minutes plus tard. Ce sont des jumeaux ! Et elle prit dans ses bras un second nouveau-né qui criait. Il était légèrement plus petit que son frère, mais les traits de leur visage étaient identiques. C'est un garçon aussi, dit Hédora. Comment allez-vous les appeler ? demanda-t-elle aux parents.

Les deux intéressés discutèrent un petit moment avant de tomber d'accord.

- L'aîné s'appellera Saga, dit Mélétos.
- Un beau nom, renchérit Hédora. Et son frère ?
- Canon, reprit le père.

Sept ans plus tard.

Mélétos se réveilla. Il ouvrit péniblement les yeux, et quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il faisait encore nuit noire ! Qu'est-ce qui avait bien pu le réveiller ? Il se redres-sa et jeta un œil à côté de lui. Hestia dormait toujours profondément, et elle se retourna dans son sommeil quand son mouvement fit bouger le matelas de paille. Il essaya de se rendormir mais en vain. Dans l'enclos voisin, les chèvres se mirent soudain à bêler, et Mélétos se leva. Ayant enfilé ses vêtements à la hâte, il se dirigea vers l'étable mais les chèvres ne se cal-maient pas, elles criaient de terreur. Même son chien Argos, attaché dans sa niche, tirait sur sa chaîne à s'étrangler et glapissait de terreur. Peu à peu tout le village fut debout, ou presque, pour découvrir que tous leurs animaux tremblaient de peur.
Dans la maison de Mélétos, Saga et Canon s'étaient aussi réveillés, mais Hestia dormait toujours. Mélétos pénétra dans l'enclos, mais au moment où il ouvrit la clôture, les chèvres s'égaillèrent et se dispersèrent dans la nature.

- Qu'est-ce qui se passe, père ? dit Saga.
- Je n'en sais rien, dit-il. Les chèvres n'arrêtaient pas de bêler ; elles se sont enfuies quand j'ai ouvert l'enclos ! Quel désastre ! Il va falloir battre la campagne pendant des jours pour les retrouver !
- Pourquoi s'en préoccuper autant ? dit Canon d'un air qui ne manquait pas de mépris. Ce ne sont que des chèvres après tout ! Et puis elles reviendront bien toutes seules !

Saga eut du mal à croire que son frère pouvait se montrer aussi insensible. Ces chèvres représentaient tout pour leur père, puisqu'elles étaient leur seule subsistance. Mélétos décida de passer l'éponge sur les paroles de son fils cadet, paroles qu'il attribuait à la jeunesse de ce dernier.

- Retournez vous coucher les garçons, dit-il. Demain vous m'aiderez à les rattraper.
- Bien père, dit Saga.

Canon allait répliquer quand soudain il sentit le sol se dérober sous ses pieds et il s'affala lourdement, aussitôt suivi par son frère, son père, et tous ceux des habitants du village qui se tenaient debout. Le phénomène cessa aussi brusquement qu'il avait commencé, les laissant tous abasourdis.

- Qu'est-ce qui se passe ? entendit Mélétos.
- Je ne sais pas mais ça ne me plait pas du tout ! fut-il répondu.

Tous se relevèrent avec précaution en époussetant leurs vêtements et les conversations repartirent de plus belle. Ceux que les cris des animaux n'avaient pas réveillés l'étaient cette fois tout à fait et sortaient à leur tour des maisons pour venir aux nouvelles. Tout angoissée, Hestia vint se jeter dans les bras de son mari qui la réconforta de son mieux. Pendant les quel-ques minutes qui suivirent on n'entendit plus que les conversations frénétiques entre les villa-geois. Mélétos y mit un terme en leur conseillant de retourner dormir - ils ne pouvaient quand même pas se lancer en pleine nuit à la poursuite des animaux enfuis ni continuer à parler jus-qu'à l'aube.
Ils se dirigèrent donc vers leurs maisons respectives quand soudain une secousse ébranla le sol et fit trembler les maisons ; quelques tuiles se fracassèrent en tombant des toits. Les habitants de Zagros se figèrent sur place, comprenant enfin ce qui arrivait et que ce n'était qu'un début.

- Un tremblement de terre ! fit une voix angoissée. Nous allons tous y passer !

Le chef du village tenta d'intervenir pour éviter la panique.

- Du calme ! nous ne devons surtout pas nous affoler !

Mais au même moment une nouvelle secousse survint, plus forte que la précédente, et la nature se déchaîna. Les murs des maisons s'écroulaient et ensevelissaient ceux qui s'y étaient réfugiés, croyant ainsi échapper à la fureur du séisme. Mélétos se précipita vers ses fils et les projeta d'une poussée vigoureuse à l'intérieur de leur maison en leur criant de se réfugier sous la table. La violence de la secousse était telle qu'il fut déséquilibré et s'étala au pied d'un mur de sa maison. Mais avant qu'il n'ait eut le temps de se relever complètement, un paquet de tuiles lui tomba sur la nuque, lui brisant le cou. Hestia se précipita vers lui et s'agenouilla à ses côtés, ignorant la voix de Saga qui lui criait de venir les rejoindre.
Lui et Canon restaient sous la table, pétrifiés devant le spectacle. Ils virent impuissants un mur entier s'effondrer sur leur mère et l'ensevelir complètement cependant que le séisme re-doublait de violence, faisant s'effondrer les dernières maisons du village, la leur y compris.

Brusquement le séisme cessa, laissant place à un spectacle de désolation sur lequel pla-nait un silence de mort, tellement lourd qu'il en était presque palpable. Saga et Canon étaient couverts de poussière et toussaient à s'arracher la gorge. Le cauchemar semblait enfin terminé mais ils n'osaient pas encore bouger, et n'arrivaient pas à détacher leurs yeux du tas de dé-combres sous lequel reposaient leurs parents. Au bout d'un court moment, Saga sortit à quatre pattes puis se releva et s'approcha du tas de débris. Il comprit qu'il était inutile de tenter quoi que ce soit. Leurs parents étaient morts, irrémédiablement. Et alors qu'il prenait conscience de cette terrible vérité, ses yeux s'embuèrent et des larmes coururent sur ses joues empoussié-rées. Il tomba à genoux devant le monticule et laissa éclater sa douleur.

- Non… Non… Nooooooon !

Canon vint le rejoindre en boitillant, car il s'était tordu la cheville quand leur père les avait sauvés en les poussant dans la maison. Il posa la main sur l'épaule de son frère dont il partageait la douleur sans être toutefois aussi expansif que lui.

- Saga… nous ne pouvons rien faire. Viens…


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saga083
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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyMer 1 Déc - 17:26

Pas assez d eplace :p

Mais l'interpellé ne bougeait pas, il restait pétrifié devant les décombres. Canon n'insista pas, et alla s'allonger quelques mètres plus loin car sa cheville le faisait souffrir et il s'endormit au bout de quelques minutes.

Quand Canon se réveilla, le soleil était levé et il aperçut Saga allongé près des débris du mur qui avait enseveli Mélétos et Hestia, sa poitrine se soulevait régulièrement - il dormait. Canon se leva et sa cheville le fit grimacer. Il s'avança prudemment dans les ruines du village, espérant y découvrir quelque rescapé, mais il dut se rendre à l'évidence : lui et Saga étaient les seuls survivants du séisme. Il sentit le désespoir le gagner…

- Canon… l'interpellé se retourna, Saga se tenait devant lui. Je m'excuse pour hier soir… Je…
- Saga… Je me moque de tes excuses ! On est vivants et c'est ça qui compte !
- Oui… Mais qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? On n'a nulle part où aller.
- Je ne sais pas. Je…

Canon se figea… Il venait d'entendre un bruit… Oui ! c'était le flouc-flouc d'un hélicop-tère ! Et il venait dans leur direction ! Les deux frères réagirent aussitôt et se mirent à courir dans la direction du bruit. Canon faillit trébucher à cause de sa cheville endolorie mais Saga le retint à temps et le soutint. Ils étaient maintenant en vue de l'hélicoptère et se mirent à gesti-culer pour attirer l'attention du pilote. Celui-ci dut les apercevoir car aussitôt il obliqua dans leur direction et se posa à côté d'eux dans un tourbillon de poussière.

Six mois plus tard.

L'Orphelinat du Zodiaque était construit à la périphérie d'Athènes. Un visiteur qui s'y se-rait rendu aurait d'abord été frappé par sa taille, car les bâtiments ne couvraient pas une très grande superficie. Ensuite il aurait remarqué la grille qui s'ouvrait dans le mur d'enceinte en briques ocre ; cette grille en fer forgé montrait une scène singulière : on y voyait représentée par les tiges de métal noir une silhouette féminine coiffée d'un casque et portant un bouclier en train d'adouber de sa lance un homme agenouillé devant elle et portant ce qui ressemblait à une armure. De plus l'homme tenait dans sa main un casque étrange à l'arrière duquel se fixait une longue queue annelée terminée par un aiguillon recourbé… Un amateur averti aurait probablement reconnu dans la silhouette féminine Athéna, fille de Zeus Olympien, Déesse de la Guerre et de la Sagesse.
Ensuite notre visiteur imaginaire se serait avancé vers les bâtiments, construits des mê-mes briques que celles du mur, en traversant une cour relativement petite couverte d'herbes folles et plantée de quelques arbres. En pénétrant le bâtiment principal le visiteur se serait ensuite trouvé face à un moine vêtu de la robe sombre des moines orthodoxes qui lui aurait expliqué que, même si cet orphelinat était petit et n'accueillait que peu d'enfants, il était très ancien puisque construit en 1230 par un ancien guerrier nommé Alexandre de Milo.
Le moine aurait peut-être ensuite ajouté que ce guerrier était un Chevalier d'Or de la déesse Athéna sous le signe du Scorpion. Le visiteur imaginaire n'aurait pas manqué d'être franchement étonné et pas loin de prendre le moine pour un fou ou un menteur, mais ce ne fut pas le cas de celui qui se présenta ce matin-là à la porte de l'orphelinat, bien qu'il y mît les pieds pour la première fois. Car ainsi qu'il l'expliqua au père Théodore, directeur de l'établissement, il était un Chevalier d'Argent, Jonas de la constellation du Toucan, et le Grand Pope l'avait chargé de recruter un futur Chevalier d'Or…

Saga et Canon se trouvaient depuis six mois à l'Orphelinat du Zodiaque auquel on les avait confiés. Le souvenir de la catastrophe qui les avait rendus orphelins était encore doulou-reusement présent dans leur esprit, mais ils savaient que la vie devait suivre son cours et qu'ils ne devaient plus laisser ce souvenir obscurcir leurs pensées. Saga se tenait appuyé contre un arbre de la cour et se remémorait la scène de leur sauvetage, quand l'hélicoptère blanc frappé d'une croix rouge sur chaque côté s'était posé devant eux dans un tourbillon de poussière. Deux hommes en blouse blanche étaient sortis de l'appareil, le pilote restant à l'intérieur. Les deux hommes leur avaient alors demandé ce qui leur était arrivé et Canon les avait mis au courant.
Pendant ce temps les deux hommes ne cessaient de les regarder avec une étrange insis-tance, puis l'un d'eux avait dit :

- Ils en ont un.

L'autre avait alors demandé :

- Tu en es sûr ?
- Oui.

Saga et Canon étaient restés interloqués, se demandant ce que pouvait bien pouvoir dire cette phrase sibylline " Ils en ont un "… Saga restait persuadé que l'homme avait parlé de lui et de son frère. Mais que pouvaient-ils bien avoir de spécial ? On les avait ensuite fait monter dans l'hélicoptère qui s'était envolé en direction d'Athènes pour les déposer à l'hôpital. Ils y étaient restés en observation pendant quelques jours au bout desquels on les confia à cet or-phelinat.
Au fil du temps Saga s'était remis du choc causé par la mort de ses parents mais Canon, qui avait paru moins affecté que lui au premier abord, s'était peu à peu renfermé sur lui-même, se tenant à l'écart de tout les autres enfants, son frère y compris. Ce dernier avait fini par s'en inquiéter et quand il lui avait posé la question, Canon ne lui avait répondu que par un silence obstiné. Cela durait encore actuellement et Saga désespérait que son frère ne sorte un jour de sa coquille.
En y repensant, Saga trouvait de plus en plus étrange la phrase prononcée par l'infirmier devant eux : " Il en ont un ". Ainsi lui et Canon en avaient " un ". Mais de quoi s'agissait-il ? Que pouvait bien être ce " un " mystérieux qu'ils étaient censés posséder ? Même l'orphelinat où on les avait conduits était bizarre. Saga ne comprenait pas qu'il accueille aussi peu d'enfants. Cela avait-il un rapport avec les paroles de l'infirmier ?
Il fut tiré de ses réflexions par un bruit de freins. Un taxi venait de stopper devant la grille de l'orphelinat et un homme en descendit, qui se dirigea vers le bâtiment principal. Saga le suivit des yeux et remarqua chez l'homme un port altier et un peu arrogant, comme si ce der-nier se croyait supérieur aux autres, et un sourire légèrement méprisant. Mais il fut bien éton-né quand le visiteur s'arrêta brusquement en plein milieu de la cour et tourna la tête dans sa direction, le fixant d'un regard pénétrant. Au bout d'une minute se tourna vers Canon qui ru-minait ses pensées adossé au mur et ne sembla même pas remarquer l'examen dont il était l'objet.
Brusquement l'homme reprit sa marche, laissant Saga à son étonnement et pénétra dans le grand bâtiment. Il en ressortit dix minutes plus tard accompagné du père Théodore, qui di-rigeait l'orphelinat. Ce dernier, laissant son visiteur l'attendre près de la porte, s'avança vers Saga et lui dit :

- Prépare tes affaires Saga ; ton frère et toi avez été choisis.
- Choisis ? Pour quoi faire ?
- Tu le sauras bientôt, lui répondit le père Théodore. Va prévenir Canon.

Il se tourna d'abord en direction du visiteur qui attendait, impassible, et le fixa du regard.

- Oui, c'est lui qui vous a choisis. Il vous expliquera plus tard. Va maintenant.

Saga alla prévenir son frère qui réagit lentement, comme si chaque mouvement lui coû-tait, mais se leva et le suivit dans le dortoir pour emballer leur affaires, ce qui ne prit pas long-temps car ils n'avaient rien pu sauver de la catastrophe et l'orphelinat ne leur achetait que le strict nécessaire pour vivre. Leur sac sur l'épaule, ils rejoignirent l'homme dans la cour.

- Quel est votre nom ? leur demanda celui-ci.
- Je m'appelle Saga et mon frère Canon. Qui êtes-vous ?
- Je suis Jonas du Toucan, suivez-moi.

Mais Saga ne s'estima pas satisfait de cette demi réponse.

- Non. Pas tant que vous ne m'aurez pas dit ce que vous êtes.

L'homme parut d'abord surpris, mais il se reprit bien vite et esquissa un sourire.

- Qui êtes-vous ? insista Saga en accentuant chaque mot.
- Très bien. Je suis un Chevalier d'Argent de la Déesse Athéna, je suis Jonas de la cons-tellation du Toucan.
- Un chevalier d'Athéna ? Saga fronça le sourcil.
- Oui. Suivez-moi maintenant. La suite serait trop longue à expliquer - il montra du doigt la grille - et le taxi nous attend !

Avant que Saga ait pu l'interpeller, Jonas tourna les talons et se mit à marcher vers le taxi. Saga resta figé un moment puis suivit l'homme, Canon sur ses talons.
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saga083
Détenteur d'Armure



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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptyVen 3 Déc - 0:24

Je me suis inspirer d'un site car ce travail est colossale et vu que ca me concernait bah je vous en fait part
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Griez
Camus Chevalier d'Or du Verseau



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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptySam 18 Déc - 20:32

Et vive les 6X Posts ! Tu aurais pus réediter tes messages plusieurs fois ...
J'espere que quelqu'un fera un petit menage (Pas moi j'ai pas que ça à faire)
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Aioros
Aioros Chevalier d'Or du Sagitaire



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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptySam 18 Déc - 20:45

oui camus a raison

mais sinon ses coool saga tu a bien fait sa
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Hyoga
Apprenti Nv2
Hyoga


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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptySam 18 Déc - 20:51

Il es terible ton fan fic
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saga083
Détenteur d'Armure



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MessageSujet: Re: La biographie de saga !   La biographie de saga ! EmptySam 18 Déc - 22:14

J' ai passer 4 h a lire la nouvelle fan fic que j'aim mise dans " une fan fic fabuleuse " C MEGA GENIAL JE VOUS JURE !! IL POURRAIS LADAPTER ... je vous jure lisez ca vaut le coup !!!! lhistoire est fini ;... je connais la fin ... donc je pourrais mettre lhistoire entiere .... !!!!DONC LISEZ JE VOUS JUSRE CA VAUT LE DETOUR !!!
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